viernes, 28 de agosto de 2015

Francia reconoce judicialmente la discapacidad de una electrosensible

Primer reconocimiento de una discapacidad por electrosensibilidad en Francia
(noticia traducida y adaptada con ayuda de un traductor electrónico; versión original al final).



 
Es una primicia: La Justicia francesa ha reconocido la existencia de una discapacidad grave debido a la hipersensibilidad a las ondas electromagnéticas. Así lo informó el martes 25 agosto la Asociación Robin des Tois, que hace campaña por la seguridad sanitaria en las tecnologías inalámbricas. Esta decisión supone "un gran paso adelante para el reconocimiento de este síndrome electro-hipersensibilidad", se alegró su portavoz, Etienne Cendrier.
Una reciente sentencia de la incapacidad en los tribunales de Toulouse reconoce, después de un examen médico, que la denunciante, Marine Richard, sufre síndrome de hipersensibilidad a las ondas electromagnéticas, incluyendo que:  "la descripción de los signos clínicos es irrefutable."
En esta sentencia, se estima que su incapacidad funcional es del 85% ", con restricciones sustanciales y duraderas en el acceso al empleo." La justicia ha acordado en consecuencia el derecho a un subsidio de adulto discapacitado durante tres años, eventualmente renovable, en forma de asistencia técnica y adaptación de su alojamiento.
Lea el informe: Los electrosensibles a la búsqueda de una tierra libre de ondas.

Sin reconocimiento oficial en Francia
La Sra Richard, de 39 años, había presentado una apelación en abril del 2014 contra una decisión de la Comisión de los derechos y la autonomía de las personas en situación de discapacidad de Ariege. Esta ex periodista se vio recluida en las montañas a causa de sus problemas, que duran desde 2010.
La hipersensibilidad a las ondas magnéticas no está oficialmente reconocida en Francia como una enfermedad y es objeto de controversia entre los expertos. Da lugar a dolores de cabeza, hormigueo, dificultad para dormir, diversos síntomas, transitorios y comunes a muchas otras condiciones. Los que se declaran "muy sensibles" a menudo citan las estaciones base, móviles, teléfonos inalámbricos o Wi-Fi como causas directas de sus dolencias.

Por primera vez,  se otorgó apoyo financiero
a un hombre que sufre de electrosensibilidad en 2014 por su patología por la casa departamental de discapacidades de Essonne. Pero fue un acuerdo amistoso con la administración especializada.
Lea la historia:
Los enfermos por las ondas electromagnéticas, supervivientes.

Posible jurisprudencia
Etienne Cernier tiene esperanza de que el juicio de Toulouse siente jurisprudencia. "A menudo, la justicia es más humana que las políticas que protegen a la industria", ha dicho. Una ley de enero 2016 sólo prevé informe a principios de hipersensibilidad a las ondas electromagnéticas, dijo el portavoz de Robin des Tois.
La Organización Mundial de la Salud (OMS) reconoció en 2005 que la electrosensibilidad se "caracteriza por una variedad de síntomas no específicos que difieren de un individuo a otro", pero "son ciertamente real y puede ser muy grave variable ". Sin embargo, no existen criterios diagnósticos claros para este problema de salud, ni base científica para vincular los síntomas de la exposición a campos electromagnéticos, agregaron los autores del estudio de la OMS.

 

Première reconnaissance d’un handicap dû à l’électrosensibilité en France

Une antenne-relais à Sizun, dans le Finistère, en 2009.

C’est une première : la justice française a reconnu l’existence d’un handicap grave dû à l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques. C’est ce qu’a annoncé mardi 25 août l’association Robin des toits, qui milite pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil. Cette décision représente « un grand pas en avant pour la reconnaissance de ce syndrome d’électro-hypersensibilité», s’est réjoui son porte-parole, Etienne Cendrier.
Un récent jugement du tribunal du contentieux de l’incapacité de Toulouse reconnaît ainsi, après expertise médicale, que la plaignante, Marine Richard, souffre du syndrome d’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques, dont « la description des signes cliniques est irréfutable ».
Dans ce jugement, il est estimé que sa déficience fonctionnelle est de 85 % « avec restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi ». La justice lui accorde en conséquence le droit à une allocation pour adulte handicapé pour trois ans, éventuellement renouvelable, sous forme d’aide technique et d’aménagement de son logement.

Pas de reconnaissance officielle en France

Mme Richard, 39 ans, avait déposé un recours en avril 2014 contre une décision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes en situation de handicap de l’Ariège. Cette ancienne journaliste y vit recluse dans les montagnes en raison de ses troubles, qui durent depuis 2010.
L’hypersensibilité aux ondes magnétiques n’est pas reconnue officiellement en France comme une maladie et fait l’objet de controverses entre experts. Elle se traduit par des maux de tête, des picotements, des troubles du sommeil, des symptômes divers, transitoires et communs à de nombreuses autres affections. Ceux qui se déclarent « hypersensibles » citent souvent les antennes-relais, les portables, les téléphones sans fil ou le Wi-Fi comme causes directes de leurs maux.
Pour la première fois, un homme souffrant d’électrosensibilité s’était vu accorder une aide financière en 2014 pour sa pathologie par la maison départementale des personnes handicapées de l’Essonne. Mais il s’agissait d’un accord à l’amiable avec cette administration spécialisée.

Possible jurisprudence

Etienne Cendrier espère que le jugement de Toulouse fasse jurisprudence. « Souvent la justice est plus humaine que les politiques, qui protègent les industriels », a-t-il estimé. Une loi de janvier ne prévoit qu’un rapport début 2016 sur l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques, a ajouté le porte-parole de Robin des toits.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu en 2005 que l’électrosensibilité était « caractérisée par divers symptômes non spécifiques qui diffèrent d’un individu à l’autre » mais qui « ont une réalité certaine et peuvent être de gravité très variable ». Il n’existe cependant ni critères diagnostiques clairs pour ce problème sanitaire, ni base scientifique permettant de relier les symptômes à une exposition aux champs électromagnétiques, ajoutaient les auteurs de l’étude de l’OMS.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/08/25/premiere-reconnaissance-en-justice-d-un-handicap-du-a-l-electrosensibilite_4736299_3244.html#YhEyjIUXkE8xS2ug.99

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